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jeudi 12 avril 2012

Faut-il réguler Internet?


Faut-il réguler Internet?
Balleyne/Flickr

Loi contre liberté, protection contre évolution, encadrement contre libre arbitre... Entre les gouvernements et les activistes du Web, la guerre du Net fait rage. Quelle voie privilégier? Quelle option vous semble la plus censée? Exprimez-vous! 

Loi ACTA en Europe, loi Hadopi en France, SOPA aux Etat-Unis... La fermeture de MegaUpload pose à nouveau la question de l'utilité des règlementations. Que faut-il faire d'Internet? Pensez-vous qu'il faille le recadrer? Légiférer? Si oui, comment? 

Exprimez vos idées!

Faut-il réguler Internet? Comment? Mettre un cadre à cet espace de liberté va-t-il le tuer? Que cherchent vraiment les gouvernements? Protéger, ou contrôler? Exprimez-vous! 
La protection des droits d'auteurs et le téléchargement illégal forment pour le moment le coeur du débat autour de la régulation du Net. Mais si les partisans d'un "Internet libre",comme Anonymous, laQuadrature du Net et bien d'autres, s'opposent au gouvernement, et plus généralement aux politiques au sujet de la culture. Mais l'enjeu qui se cache derrière ce bras de fer est plus globale:quelle loi pour Internet? Faut-il légiférer? Si oui, comment? Mettre un cadre à cet espace de liberté va-t-il le tuer? Que cherchent vraiment les gouvernements? Protéger, ou contrôler? Les activistes pensent-il vraiment au bien public ou à leur plaisir personnel? 
Pourquoi légiférer?
Avec Hadopi, la France est le pays précurseur en matière de loi sur la protection des droits d'auteurs. Censurée par le Conseil Constitutionneldans sa première mouture, elle est devenu une loi "éducative", avec sa risposte graduée, au bilan contesté. Ce qui n'a pas empêché les américains d'observer attentivement la situation française pour tenter de faire passer leur propre loi, SOPA. Le but avoué: protéger les auteurs, et éviter une perte de revenu énorme pour les artistes. Point vivement contesté. 
La censure à portée de main?
Pour les opposants, ce n'est qu'une mascarade. Premièrement, selon eux, ce ne "sont pas les artistes qui ont le plus à perdre dans le téléchargement illégal, mais les majors et les studios de production". Ils affirment que les gouvernements n'auraient à coeur que la protection du gagne-pain des multinationales, qui n'ont jamais chercher à s'adapter à la consommation numérique. Et qui, plutôt qu'évoluer, cherchent à préserver un système moribond, mais juteux. Les activistes affirment également que, sous couvert de protéger les artistes, lutter contre la contrefaçon, les lois SOPA et ACTA sont suffisament floues pour permettre d'imaginer des dérives. Censure de sites qui déplaisent aux gouvernements, muselage de la parole citoyenne qui s'est installée sur le Web, surveillance de l'ensemble de la population... Les dirigeants chercheraient à ériger une espèce de Big Brother, un grand maître d'Internet.  
Un partout, balle au centre, ou presque
Si la Hadopi s'est installé dans le paysage français, non sans heurt, sa version Américaine, SOPA, a été "reportée indéfiniment" une nouvelle fois le 20 janvier. Les rapporteurs de la loi ont rendus les armes face à uneforte mobilisation des internautes, comme des géants du Web (Wikileaks, Google, etc.) 
La fermeture de Megaupload, orchestrée par le FBI, porte en apparence un coup dur au camps "Internet", mais nombreux ceux ceux qui y voient un échec des lois antipiratage. Remettant même en cause l'existence de cette législation.  
En juin 2011, un nouveau match, passé quasiment inaperçu pour le moment, opposera les antis et les pro-régulations: l'examen de la loi ACTA par le Parlement européen
Les clés du débat
Les opinions
Fabrice Epelboin, ex-éditeur de la version française de ReadWriteWebLe terrifiant visage numérique de la France 
Laure de La Raudière, secrétaire Nationale de l'UMP en charge du Numérique: "Nous devons passer à l'ère de l'auto-régulation sur Internet

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