Fuite de gaz en mer du Nord : arrivée sur zone de plateformes de forage

Deux plateformes de forage qui doivent être utilisées pour tenter de stopper une fuite de gaz sur une plateforme de Total au large de l'Ecosse sont arrivées sur zone, a annoncé samedi 14 avril le groupe pétrolier français qui envisage destopper la fuite d'ici la fin du mois.

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Dans un communiqué, Total a affirmé "avoir fait des progrès significatifs cette semaine en vue de stopper la fuite de gaz" détectée le 25 mars sur le puits G4 sur sa plateforme d'Elgin en mer du Nord. "Cela inclut un travail préparatoire en vue de l'opération de contrôle du puits et du forage" de deux puits de secours, a ajouté le groupe.

Total envisage deux actions pour arrêter la fuite de gaz qui a provoqué l'évacuation totale de la plateforme d'Elgin : l'injection de boue et le forage de deux puits de dérivation. Dans le cadre de ces opérations de colmatage, deux plateformes de forage sont arrivées sur zone dimanche et mercredi, selon Total.

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L'une doit être utilisée pour contrôler le puits G4, et l'autre creusera des puits de secours. Le dispositif sera complété par un bateau et une autre plateforme, qui ont été mobilisés mais ne sont pas encore sur place.

Après avoir envoyé, en hélicoptère le 5 avril, des experts pour une première mission de reconnaissance sur la plateforme, Total a aussi procédé à deux autres vols cette semaine, qui ont permis de "recueillir de précieuses informations" en vue de stopper la fuite, selon le groupe français. Plusieurs autres vols pourraient encore être nécessaires, a cependant précisé Total.

Les mesures prises pour endiguer la fuite de gaz coûtent à Total "environ un million de dollars par jour", selon le groupe, qui perd en outre 1,5 million de dollars par jour en termes de revenu net opérationnel.