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mardi 10 avril 2012

"Tourpilles", le recueil de citations


"Tourpilles", le recueil de citations


Démocratie

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"Ceux qui cherchent à imposer leurs vérités, comme dans bien des textes européens, sans aucunement se soucier des réactions qu'elles entraînent ou entraîneront, portent à la démocratie des coups sévères."
Anne-Cécile Robert - Le Monde Diplomatique, octobre - novembre 2005

"La faiblesse des démocraties, c'est qu'il leur faille, trop souvent, se renier pour survivre."
Jean Rostand - 1894-1977 - Inquiétude d'un biologiste - 1967

"Tant qu'il y aura des dictatures, je n'aurai pas le coeur à critiquer une démocratie."
Jean Rostand - 1894-1977 - Inquiétude d'un biologiste - 1967

"Avec la mondialisation libérale, le marché est l'instrument par excellence de l'unique pouvoir digne de ce nom, le pouvoir économique et financier. Celui-ci n'est pas démocratique puisqu'il n'a pas été élu par le peuple, n'est pas géré par le peuple, et surtout parce qu'il n'a pas pour finalité le bonheur du peuple."
José Saramago, écrivain portugais - Le Monde Diplomatique, octobre - novembre 2005

"La démocratie est un système qui garantit que nous ne soyons pas gouvernés mieux que nous ne le méritons."
George Bernard Shaw - 1856-1950

"La démocratie, plus qu'aucun autre régime, exige l'exercice de l'autorité."
Saint-John Perse - 1887-1975 - Discours sur Briand

"L'efficacité de la répression dans les régimes prétendument démocratiques tient d'abord à l'usage limité et proportionnel qui en est fait : trop de répression, ou une répression trop brutale en regard des faits reprochables aux dissidents que nous sommes, délégitimerait un régime supposé au service de tous et garant des libertés de chacun. Pour ne pas avoir à employer trop souvent la répression, le régime se livre à un travail permanent de légitimation de ses institutions, y compris répressives, qui vise à dissuader a priori la dissidence active. Des logiques inhérentes à l'économie de marché y concourent déjà : la précarisation des travailleurs, qui ne laissent guère de temps pour réfléchir, l'incitation permanent à la consommation, qui alimente l'endettement des ménages et les contraint à penser d'abord aux échéances à rembourser avant la contestation."
Xavier Renou - Petit manuel de désobéissance civile, 2009, page 115

"Le fétichisme de la légalité fut et reste un des traits les plus marquants du socialisme acquis à la collaboration des classes. Il implique la croyance en la possibilité de transformer l'ordre capitaliste sans entrer en conflit avec ses privilégiés. Mais plutôt que l'indice d'une candeur peu compatible avec la mentalité des politiciens, c'est celui de la corruption des leaders. Installés dans une société qu'ils feignent de combattre, ils recommendent le respect des règles du jeu. La classe ouvrière, elle, ne peut respecter la légalité bourgeoise qu'à la condition d'ignorer le rôle véritable de l'État, le caractère trompeur de ladémocratie ; bref, les premiers principes de la lutte des classes."
Victor Serge - 1890-1947 - Ce que tout révolutionnaire doit savoir de la répression - 1925

"Lénine, au Xe Congrès du Parti en 1921, a "mis le couvercle sur l’opposition", c’est-à-dire aboli toute liberté de critique entre communistes, toute démocratie intérieure, il a soumis le Parti à l’état de siège déjà imposé au pays."
Boris Souvarine - 1895-1984 - Le stalinisme - 1972

"Le libre-échange intégral et la démocratie sont incompatibles, tout simplement parce que la majorité des gens ne veut pas du libre-échange. Donc, soit la démocratie gagne et on renonce au libre-échange, soit on supprime le suffrage universel parce qu'il ne donne pas les résultats souhaités par les libéraux. Le seul pays à avoir jamais inscrit dans sa Constitution le libre-échange a été les Etats américains sudistes, esclavagistes. Le Nord, industriel et démocratique, derrière Lincoln, était protectionniste. Normal, puisque le protectionnisme définit une communauté solidaire et relativement égalitaire, alors que le libre-échange suppose des ploutocrates et une plèbe."
Emmanuel Todd - Interview à Télérama - 2007

"La chute du mur de Berlin et le dysfonctionnement du système électrique californien ont un point commun : l'échec des systèmes non démocratiques. Dans les deux cas, l'intérêt général a été ignoré et des inégalités inacceptables ont été générées en faisant passer l'intérêt général les lois du parti unique dans un premier cas et celles du marché dans le second."
Ouvrage collectif - L'homme et le marché - 2006

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