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mardi 10 avril 2012

"Tourpilles", le recueil de citations


"Tourpilles", le recueil de citations


Démocratie

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"La voie coopérative est celle d'une conviction profonde, une croyance en quelque sorte ! On croit à la possibilité d'avoir un patrimoine collectif géré au nom des autres, on croit à la double qualité, on croit à une certaine égalité entre coopérateurs, on croit qu'il est plus démocratique que les décisions soient prises par de "braves gens" en conseil d'administration, y compris pour fixer le taux de rémunération des dirigeants sans stock-options et sans parachute doré... parce que les dirigeants restent longtemps à la tête de leurs coopératives."
Jean Grave - Une autre façon d'entreprendre. Entretiens coopératifs - 2010 - Page 76

"Les entreprises nationalisées ont eut pour vocation de suppléer aux insuffisances du marché, d'être le fer de lance d'une politique économique démocratique, d'assurer des missions de service public, de favoriser l'égalité des citoyens, de jouer un rôle d'aiguillon social. Or aucun de ces objectifs ne constitue plus la priorité des gouvernants, une partie de l'opinion s'est mise à douter qu'ils restaient accessibles, et la vente des entreprises nationales a semblé constituer un gisement financier facilement exploitable. Pourtant, privatiser, c'est oublier ce que soixante ans au moins d'histoire économique ont enseigné."
Serge Halimi - Déréguler à tout prix, in Manière de voir n°102, page 23 - Décembre 2008

"Lorsqu’un peuple courbé sous de pesantes chaînes,
Hésite à les briser avec ses propres mains,
Il peut changer facilement de tyrannie,
Mais ne pourra jamais gagner sa liberté."

José Maria de Hérédia - 1842-1905 - L’Etoile de Cuba

"Prenez le relais, indignez-vous ! Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l'ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l'actuelle dictature internationale des marchés financiers qui menace la paix et la démocratie. Je vous souhaite à tous, à chacun d'entre vous, d'avoir votre motif d'indignation. C'est précieux. Quand quelque chose vous indigne, comme j'ai été indigné par le nazisme, alors on devient militant, fort et engagé. On rejoint le courant de l'histoire et le grand courant de l'histoire doit se poursuivre grâce à chacun. Et ce courant va vers plus de justice, plus de liberté, mais pas cette liberté incontrôlée du renard dans le poulailler."
Stéphane Hessel - né en 1917 - Indignez-vous ! - 2010, page 11

"Je souligne toujours l’écart entre légalité et légitimité. Je considère la légitimité des valeurs plus importante que la légalité d’un État. Nous avons le devoir de mettre en cause, en tant que citoyens, la légalité d’un gouvernement. Nous devons être respectueux de la démocratie, mais quand quelque chose nous apparaît non légitime, même si c’est légal, il nous appartient de protester, de nous indigner et de désobéir."
Stéphane Hessel - né en 1917 - entretien dans l'hebdomadaire "Politis" du 18 novembre 2010

"La liberté commence où l'ignorance finit."
Victor Hugo - 1802-1885 - Océan

"Une démocratie bien comprise n'est pas un régime qui maintienne artificiellement entre les hommes une égalité chimérique ; c'est un régime de libre sélection qui n'assigne d'autre limite à l'ascension sociale que les limites même de l'effort et de la volonté de l'individu."
Edouard Herriot - 1872-1957 - D'une guerre à l'autre 1914-1936; avril 1916

"Ma critique [des sondages] porte principalement sur l'usage - parfois inacceptable - que l'on fait de cet instrument. Son utilisation à des fins de manoeuvres politiques et de manipulation de l'opinion doit cesser. Car sinon l'utilisation des sondages d'opinion en période électorale serait une dérive gravissime, un véritable "détournement de la démocratie". !"
Nicolas Jallot - Manipulation de l'opinion - page 149 - 2007

"Véritable feuille de route mondiale de la dérégulation, l'AGCS est un instrument dangereux pour ladémocratie. Conçu hors de tout contrôle public sous l'impulsion de groupes de pression économiques, sa mise en oeuvre fait l'objet de négociations qui se déroulent dans la plus grande opacité. Son application extensive remettrait radicalement en cause la souveraineté des Etats et, plus encore, celle des peuples."
Raoul Marc Jennar et Laurence Kalafatides - L'AGCS : Quand les Etats abdiquent face aux multinationales - 2007 - Page 111

"Comme on ne peut pas faire de la politique avec une somme de volontés particulières, un dirigeant comme Sarkozy choisit la voie médiane, par sondage. Ce n'est pas la volonté générale, celle qui est guidée par la Raison pour Rousseau, mais une volonté moyenne, qui correspond à l'opinion moyenne, celle que l'on désigne par "opinion publique"...
On est dans une "doxocratie plus que dans une démocratie. Sur ce point, la république des sondages rencontre une nouvelle fois la télévision, qui est la dictature de l'audience."

François Jost - Le téléprésident : essai sur un pouvoir médiatique - 2008, page 159

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