A dix-neuf jours du premier tour de l'élection présidentielle, les sondages se multiplient qui, tous, donnent François Hollande victorieux au second tour. Dans notre enquête exclusive BVA, Nicolas Sarkozy et François Hollande sont au coude à coude avec respectivement 28 et 27% des intentions de vote pour le 1er tour, suivis loin derrière par Marine le Pen (15%) et Jean-Luc Mélenchon (14%).
Mais, bénéficiant du report des voix du Front de gauche, le candidat PS l'emporte nettement au second tour face au président sortant, avec 56% contre 44%. Nicolas Sarkozy, qui mise lui sur le report des voix des électeurs de Marine Le Pen et François Bayrou,a encore du chemin à faire.
Le président-candidat, qui doit par ailleurs présenter jeudi son programme chiffré, était invité ce matin de la matinale de Canal +. Interrogé sur l'affaire Bettencourt, il a qualifié les soupçons de financement illégal de sa campagne de 2007 «de boule puante». Concernant les expulsions prononcées contre des imams et des militants islamistes, il a prôné «la tolérance zéro».
De son côté, Eva Joly, la candidate EELV, devrait reprendre du service aujourd'hui. L'ancienne magistrate a été hospitalisée dimanche soir après une chute à la sortie d'un cinéma.
Suivez les principales étapes de la journée, minute par minute sur leparisien.fr
14h45. Cheminade : la centrale nucléaire de Fessenheim «peut continuer 60 ans». Durant sa visite à la doyenne des centrales françaises, le candidat de Solidarité & Progrès estime que la centrale peut continuer «à une condition: qu'on continue pour être une plate-forme de décollage qui permettra de passer aux formes du nucléaire de l'avenir». «Le nucléaire et l'espace apparaissent pour certains hors de la réalité. Or pour moi c'est la réalité, c'est explorer là où l'homme a pu comprendre et maîtriser un phénomène dans la nature», ajoute-t-il.
14h32. Jean-Marc Ayrault (PS) dénonce «le programme caché» de Nicolas Sarkozy. «Je tiens à dénoncer le vrai programme caché de Nicolas Sarkozy (...) Il est tellement inavouable (...). Ce sera la vraie rupture avec le modèle social français qui est l'adversaire de ceux qui sont actuellement au pouvoir», déclare le conseiller spécial du candidat au cours d'une conférence de presse à l'Assemblée. «Le vrai programme, si on fait un peu d'efforts, on regarde ce que dit Mme Parisot (la présidente du Medef, ndlr). Mme Parisot dit tout haut ce que Nicolas Sarkozy n'ose pas dire.»
13h55. Hollande s'interroge quand Sarkozy dit du bien de Mélenchon. A l'issue d'une réunion publique à Tours, le candidat socialiste s'interroge sur les «compliments» adressés par Nicolas Sarkozy à Jean-Luc Mélenchon ce matin dans la Matinale de Canal +. «Il a du tonus, une envie de convaincre. La dynamique de Jean-Luc Mélenchon fait écho à l'absence de dynamisme de la campagne de François Hollande», a notamment déclaré le président-candidat. «Ces complimentts doivent intéresser, interpeller. Dire tant de bien d'un candidat de gauche de la part d'un candidat de droite, ce n'est pas simplement qu'il en a eu la révélation, c'est qu'il doit avoir quelque intérêt», réagit François Hollande devant la presse. Un peu plus tôt dans son discours, il avait ironisé sur ces louanges : «Nicolas Sarkozy, s’il avait à voter, c’était pour le candidat du Front de Gauche !»
13h50. Marine Le Pen participera bien au débat entre les 10 candidats. La candidate du FN assure qu'elle se rendra elle-même le 16 avril au débat organisé entre tous les candidats ou leur soutiens par France 2 pour l'émission «Mots croisés». «La démocratie c'est le débat, or il n'y a pas eu de débat. Est-ce que vous imaginez quand même le nombre de débats qu'il y a eu dans le cadre d'une compétition interne à un mouvement politique» (la primaire socialiste, ndlr), «alors que là, dans une élection présidentielle qui concerne tout le monde, il n'y a pas un seul débat qui est organisé», explique-t-elle. Nicolas Sarkozy n'a pour l'instant pas donné de réponse tandis que François Hollande a fait savoir, par la voix de Bruno Le Roux, l'un de ses porte-parole, qu'il enverrait un représentant.
En savoir plus: France 2 invite les 10 candidats à l'Elysée
13h43. Hollande : «ma seule arme c'est vous». Le candidat socialiste tient une réunion publique en plein air, devant le château de Tours. Face à la progression de Jean-Luc Mélenchon dans les sondages, François Hollande lance à nouveau un appel à voter pour lui dès le premier tour : «Si vous voulez changer, c'est au premier tour qu'il faut le faire», déclare-t-il.
Rosalie Lucas, journaliste au «Parisien»-«Aujourd'hui en France», assiste à cette réunion publique.
Le président-candidat, qui doit par ailleurs présenter jeudi son programme chiffré, était invité ce matin de la matinale de Canal +. Interrogé sur l'affaire Bettencourt, il a qualifié les soupçons de financement illégal de sa campagne de 2007 «de boule puante». Concernant les expulsions prononcées contre des imams et des militants islamistes, il a prôné «la tolérance zéro».
De son côté, Eva Joly, la candidate EELV, devrait reprendre du service aujourd'hui. L'ancienne magistrate a été hospitalisée dimanche soir après une chute à la sortie d'un cinéma.
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14h45. Cheminade : la centrale nucléaire de Fessenheim «peut continuer 60 ans». Durant sa visite à la doyenne des centrales françaises, le candidat de Solidarité & Progrès estime que la centrale peut continuer «à une condition: qu'on continue pour être une plate-forme de décollage qui permettra de passer aux formes du nucléaire de l'avenir». «Le nucléaire et l'espace apparaissent pour certains hors de la réalité. Or pour moi c'est la réalité, c'est explorer là où l'homme a pu comprendre et maîtriser un phénomène dans la nature», ajoute-t-il.
14h32. Jean-Marc Ayrault (PS) dénonce «le programme caché» de Nicolas Sarkozy. «Je tiens à dénoncer le vrai programme caché de Nicolas Sarkozy (...) Il est tellement inavouable (...). Ce sera la vraie rupture avec le modèle social français qui est l'adversaire de ceux qui sont actuellement au pouvoir», déclare le conseiller spécial du candidat au cours d'une conférence de presse à l'Assemblée. «Le vrai programme, si on fait un peu d'efforts, on regarde ce que dit Mme Parisot (la présidente du Medef, ndlr). Mme Parisot dit tout haut ce que Nicolas Sarkozy n'ose pas dire.»
13h55. Hollande s'interroge quand Sarkozy dit du bien de Mélenchon. A l'issue d'une réunion publique à Tours, le candidat socialiste s'interroge sur les «compliments» adressés par Nicolas Sarkozy à Jean-Luc Mélenchon ce matin dans la Matinale de Canal +. «Il a du tonus, une envie de convaincre. La dynamique de Jean-Luc Mélenchon fait écho à l'absence de dynamisme de la campagne de François Hollande», a notamment déclaré le président-candidat. «Ces complimentts doivent intéresser, interpeller. Dire tant de bien d'un candidat de gauche de la part d'un candidat de droite, ce n'est pas simplement qu'il en a eu la révélation, c'est qu'il doit avoir quelque intérêt», réagit François Hollande devant la presse. Un peu plus tôt dans son discours, il avait ironisé sur ces louanges : «Nicolas Sarkozy, s’il avait à voter, c’était pour le candidat du Front de Gauche !»
13h50. Marine Le Pen participera bien au débat entre les 10 candidats. La candidate du FN assure qu'elle se rendra elle-même le 16 avril au débat organisé entre tous les candidats ou leur soutiens par France 2 pour l'émission «Mots croisés». «La démocratie c'est le débat, or il n'y a pas eu de débat. Est-ce que vous imaginez quand même le nombre de débats qu'il y a eu dans le cadre d'une compétition interne à un mouvement politique» (la primaire socialiste, ndlr), «alors que là, dans une élection présidentielle qui concerne tout le monde, il n'y a pas un seul débat qui est organisé», explique-t-elle. Nicolas Sarkozy n'a pour l'instant pas donné de réponse tandis que François Hollande a fait savoir, par la voix de Bruno Le Roux, l'un de ses porte-parole, qu'il enverrait un représentant.
En savoir plus: France 2 invite les 10 candidats à l'Elysée
13h43. Hollande : «ma seule arme c'est vous». Le candidat socialiste tient une réunion publique en plein air, devant le château de Tours. Face à la progression de Jean-Luc Mélenchon dans les sondages, François Hollande lance à nouveau un appel à voter pour lui dès le premier tour : «Si vous voulez changer, c'est au premier tour qu'il faut le faire», déclare-t-il.
Rosalie Lucas, journaliste au «Parisien»-«Aujourd'hui en France», assiste à cette réunion publique.
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